J'ai attendu à ma dernière semaine de thérapie avant d'aller chercher ce jeton, car je savais que si je le faisais, je prenais un engagement sérieux envers moi-même afin de ne plus consommer d'alcool. Lorsque j'ai pris ce jeton dans mes mains, je savais que je venais de m'engager pour la vie à ne plus consommer. A ma sortie de thérapie, j'ai fréquenté les meetings AA 2 fois par semaine.
J'ai pris mon jeton de 30 jours, 60 jours, 3 mois, 6 mois, 9 mois et le 14 janvier 2010, je suis allée chercher mon jeton de 1 an. Quelle fierté j'ai ressenti à ce moment là. Je sais maintenant que je peux toujours compter sur le mouvement AA et je continue de le fréquenter 2 fois par semaine. Je n'ai plus soif et je dis ma prière de la Sérénité tous les jours et fais de la lecture aussi.
Merci au mouvement AA.
Bonjour mon nom est Sébastien et je suis un alcoolique,
Montréal, Québec, Canada.
Je suis abstinent d'alcool depuis 17 ans. J'ai arrêté de consommer, j'avais à l'époque 22 ans. Le mur que j'ai frappé à l'époque était en fait une psychose... Je m'étais retrouvé à l'étage psychiatrique de ma ville. Je me sentais seul, perdu, à ne pas savoir ce qui ce qui m'était arrivé. Une fois mon congé signé, je me suis retrouvé seul dans mon appartement. Pendant ma psychose j'avais une réunion, donc je savais que si je faisais alcooliques anonymes, je pouvais m'en sortir. En fait, ça fait longtemps, je crois que je ne savais pas quoi faire d'autre... Quand j'ai commencé mon abstinence, j'étais prisonnier de mon lit, je n'y sortais que pour aller manger à la soupe populaire ou faire un meeting,
Dans mes débuts, je ne savais pas où me placer, à qui parler... J'ai vu des gens qui faisaient de l'accueil, alors je me suis joint à eux... Après quelques semaines, on m'a vite offert le job de café, ça m'a permis de développer mon sentiment d'appartenance. Avec le temps, j'ai recommencé à travailler, ma situation s'est amélioré... J'ai été chanceux, mais mon rétablissement n'a pas été de tout repos... Je me suis beaucoup impliqué mais pour les étapes, je dois avouer que c'était une autre histoire... Peut-être que je me fuyais, en tout cas, j'étais sobre...
Il y a maintenant 7 ans et 1/2 j'ai eu un accident d'auto, en revenant d'un meeting. Je me suis réveillé, d'une personne saine un jour à un autre tétraplégique... Mais, avec beaucoup de temps, psychologues, mode de vie, partages... Je suis même retourné vivre en appartement, tout seul. Avec l'aide des préposés, en tout cas, un jour à la fois, j'arrive à affronter chaque jour qui passe... J'arrive à vivre des moments de sérénité et de bonheur. Pas toujours, je ne veux pas dire que c'est toujours facile, mais j'arrive quand même à passer du bon temps.
Il y a quelques années, je cherchais un moyen de faire du meeting sur le net... J'avais, entendu parler de meeting par courriel, c'est en cherchant que je suis tombé comme ça, par hasard, sur le groupe en ligne " vivre sans alcool". Depuis, j'ai la piqûre ... Je fais deux meetings physiques avec deux meetings en ligne, c'est bon pour mon équilibre intérieur ou équilibrer mes angoisses... Il ne m'est pas toujours facile de sortir, mais au moins, même sur le net, je ne suis pas isolé. Je peux rejoindre quelqu'un...
Plus jamais seul... C'est vrai ! Je ne suis plus la personne isolée de mes commencements...
Sébastien, alcoolique
Montréal, Québec, Canada
Bonjour mon prénom est Renée, je suis alcoolique abstinente et heureuse ne de plus consommer de l'alcool par la grâce de Dieu et l'aide du mouvement des Alcooliques Anonymes.
L'alcoolisme n'est pas un déshonneur ou un honneur mais bel et bien une maladie selon l'OMS ou l'Organisme Mondial de la Santé et de cette maladie qui est la mienne, non, je n'ai pas honte!
Renée M. m pour miracle
du beau pays de la France
J’ai connu le mouvement des Alcooliques Anonymes en 1985 puis après être retourné dans le trafic pour quelques années, je suis revenu en 1993 et pendant 11 années, je n’ai eu à consommer aucune substance pour me maintenir en vie ! Pendant 9 bonnes années, ma vie est devenue normale jusqu’à ce que je rencontre une femme dont je suis tombé amoureux. Elle est vite devenue ma Puissance Supérieure et j’en suis venu à croire qu’elle seule pouvait me donner une raison de vivre. Mais suite à notre séparation, j’ai planté du nez et je n’ai jamais été capable de me relever. Incapable de trouver de l’aide car cette relation avait fait le vide autour de moi, j’ai décidé de quitter mon patelin, mes amis et amies, ma famille et mes enfants. Je me suis isolé dans un endroit perdu, loin des grandes villes et j’ai progressivement mis de côté le mode de vie qui auparavant m’avait sauvé la vie.
L’isolement est semblable à une falaise où un jour ou l’autre on finit par mettre le pied dans le vide. Quelques mois plus tard, perdu dans un monde perdu, j’ai pris ma première consommation après m’avoir convaincu que c’était le seul remède. C’était ça ou le suicide ! Rapidement, mon mode de vie devint semblable à celui d’une barque que l’on avait détachée de son quai. En dehors du mouvement, j’étais désormais à la merci d’une maladie grave, sournoise et insidieuse. Une maladie qui, je le savais, me mènerait soit à l’hôpital, soit en prison ou à la morgue.
Comme on le dit souvent, une fois que l’on a connu le mouvement, on ne consomme plus de la même manière. Ainsi, mon pain quotidien devint de plus dur à avaler. Des sentiments de honte, de déprime et de découragement qui m’amenèrent qu’à une pensée : mettre fin à mes jours. Je n’avais plus d’espoir car je venais de tout foutre en l’air, surtout, un peu plus de onze années de rétablissement et de travail sur moi-même…
Ma chute dura pendant quatre longues années et malgré que j’aie tenté de m’accrocher avec peine et misère à toutes sortes de « méthodes », j’atteins finalement le fond. On dit qu’une rechute se prépare avec des réserves que l’on entretient tranquillement dans notre for intérieur. Je pense que moi, j’ai entretenu progressivement l’idée de vouloir mettre fin à mes jours.
Si je ne l’avais toujours pas fait c’est qu’une phrase me hantait depuis longtemps, une phrase qui un jour m’avait fait connaître les Alcooliques Anonymes : Il n’est pas nécessaire de mourir pour arrêter de souffrir.
Ainsi dans la nuit du 18 janvier 2009, j’étais de retour à la maison après avoir participé à l’anniversaire de ma petite fille qui fêtait ses deux ans. Ce soir-là, dans la discussion avec les membres de ma famille, les mots qui avaient été prononcés m’avait blessé profondément et ce fut la goutte qui fit déborder le vase.
J’avais deux heures de route à faire, il neigeait, la route était sensiblement glissante. J’avais les yeux plein d’eau et le cœur en lambeaux, ce qui perturbait mon état de conscience. Probablement qu’il devait y avoir encore une fin tragique pour que je lâche prise et que je revienne dans le mouvement. De toute manière, j’ai perdu le contrôle de la voiture et j’ai eu un accident qui aurait pu être fatal pour moi. Je crois que j’ai été sauvé une fois de plus par ma Puissance Supérieure.
C’est à la suite de cet accident de voiture que j’ai pris la décision d’arrêter de boire. Malgré ma déchéance, j’étais incapable d’aller vers les autres. Incapable de trouver le courage d’aller chercher un ticket pour l’aventure du rétablissement. (De faire une réunion). Probablement que j’étais trop orgueilleux ou trop honteux mais j’étais surtout brisé au point d’avoir perdu confiance… Confiance en moi et aux autres.
Pourtant, chaque matin, j’entendais l’appel dans ma méditation, dans mon esprit confus et je ne pouvais l’empêcher. Le message revenait à tout coup : « souviens-toi de ce qui a déjà marché pour toi ! » Et un bon jour, seul dans ma chambre, j’ai osé taper les lettres AA sur Google et j’ai appuyé sur le bouton RECHERCHE. Je ne peux pas dire ce que je cherchais vraiment, une phrase pour me donner le courage de me prendre en main. Un mot pour me guérir, un texte pour me donner de l’espoir ? Une liste de réunions ou si je cherchais un ami qui comme moi, était là, chez lui, seul et isolé ? Un guide, un parrain virtuel ?
De toute manière, je cherchais quelque chose et comme la recherche n’avait pas donné le résultat escompté, j’écrivis les mots clefs : réunions AA en ligne. Voici le résultat : Groupe Vivre Sans Alcool (BSG #677502) des Alcooliques Anonymes... Alcooliques Anonymes Francophones en ligne, réunions parlées. ... Étapes. - Microphone nécessaire pour être en mesure de parler lors des réunions - ... aafranco.iquebec.com/ -
Vivre… sans alcool. Je me souviendrai toujours que c’est le mot VIVRE qui m’a frappé de plein fouet car depuis mon accident, je n’avais pas cessé de penser qu’à une chose : MOURIR.
Voilà comment une petite goutte d’espoir s’est infiltrée en moi au travers des sombres nuages faits de ressentiments, d’idées noires et du désir sincère de mettre fin à mes jours. J’ai alors osé écrire au groupe et dès cet instant, ma vie a commencé à changer. J’ai été accueilli comme si j’avais osé franchir la porte d’un sous-sol d’église où jadis, j’allais faire des réunions.
La personne m’a accepté tel que j’étais et elle ne m’a pas posé de questions. Elle m’a proposé de l’aide et je me suis dit : « Ca y est ! La main d’AA est de nouveau à ma portée ». Du coup, j’eus enfin le sentiment d’obtenir une nouvelle chance et j’ai cru à nouveau que je pouvais m’en sortir.
Quelques jours plus tard, j’assistai à ma première réunion en ligne, c’était ma première réunion depuis ma rechute. Et quelle réunion ! Merci mon Dieu ! Bien installé devant mon ordinateur, me sentant totalement anonyme, je fis mes premiers pas sur le chemin du rétablissement et je suis resté abstinent.
Pour la première fois depuis des années, j’eus la chance d’exprimer à quelqu’un d’autre ce que je vivais et surtout, je pouvais oser demander de l’aide ! Souvent, l’être malade n’a besoin que d’un peu d’écoute, un peu d’attention, pour pouvoir retrouver le chemin du rétablissement et surtout pour pouvoir remettre sa chaloupe dans l’océan en mouvement.
Sans peurs, ni craintes, j’ai pu à nouveau m’accrocher au mouvement des AA et des membres qui le composent. Ce jour-là, est devenu le plus beau jour de ma vie. Je me suis senti aimé et compris, j’ai ressenti la force qui anime le mouvement des AA. Et je me suis dit : « juste pour aujourd’hui, je vais me laisser bercer par les vagues… et je me suis abandonné. » Voilà, grâce au Groupe Vivre Sans Alcool, aujourd’hui, je suis abstinent depuis 142 jours ! Ce groupe a été le « coup de pouce » dont j’avais besoin, la petite tape dans le dos qui m’a permis de rester abstinent et surtout, de croire à nouveau à un programme de rétablissement. Moi, qui me croyais fini et bon pour la casse !
Gratitude pour les prédécesseurs qui ont pavé le chemin, donnant ainsi à d’autres une méthode simple mais efficace pour venir en aide à ceux qui souffrent encore. Gratitude pour ceux qui ont pris le relais, gratitude pour une Puissance Supérieure qui a maintenu ce mouvement vivant, malgré les crises écologiques, les crises économiques et les crises disons-le, tout à fait humaines…
Je remercie ceux qui dans ce monde de progrès, ont eu l’inspiration d’en faire encore plus et d’adapter le mouvement des AA, jour après jour, à celui de notre société moderne. Que ce soit grâce au téléphone, les bureaux de services, les services de réponses automatiques, la télévision, la radio et l’informatique et dans mon cas le monde de l’Internet.
Merci à ceux qui se sont dit : « Si quelqu'un, quelque part, tend la main en quête d'aide, je veux que celle des AA soit là… » Merci car c’est grâce au Groupe Francophone en ligne, Vivre sans alcool, des Alcooliques Anonymes que je peux aujourd’hui vous partager mon aventure.
Alain, alcoolique abstinent.
Canada
Bref, le dimanche soir je décompresse. Voilà ce qu'est Alcooliques Anonymes sur Internet pour moi.
Merci de m'avoir lu.
À bientôt,
Frèd.
France
PASCAL , ALCOOLIQUE - TOXICOMANE
Je Me Suis Rendu Compte
Merci ! Mon Dieu !
Je me suis rendu compte que j’ai vraiment été chanceux et il faut que je remercie Dieu et les Alcooliques Anonymes pour l’état dans lequel je suis aujourd’hui, je ne m’étais jamais rendu compte de cela .Merci mon Dieu de me donner la chance de guérir cette maudite maladie qui me suivait à tous les jours « non – stop », qui est l’alcoolisme. Je n'aurais jamais été guéri de cette maladie sans l’aide de Dieu et des AA, car cette maladie est très contagieuse pour moi et cette maladie va me suivre tout au long de ma nouvelle vie qui commence immédiatement aujourd’hui, un jour à la fois et 24 heures à la fois
Merci mon Dieu de ne pas être en prison, de ne pas être fou, et surtout de ne pas être mort, car Dieu sait ce que ceci aurait pu arriver à maintes reprises. Merci mon Dieu d’avoir la chance maintenant de vivre la vie à fond avec ma femme et mes enfants.
MERCI MON DIEU !!!!!
- BON 24 HEURES À TOUS –
Pascal, Canada
Bonjour,
En cette semaine de la gratitude, je veux dire merci d'avoir connu A.A. et merci d'avoir A.A. sur Internet, parce que moi j'ai eu un accident et juste le fait de pouvoir aller écouter et discuter sur Internet me sauve souvent de mon premier verre, parce que je ne peux pas sortir souvent de chez moi à cause des fréquentes douleurs. Donc, grâce a un membre qui m'a dit que je pouvais faire des meetings sur Internet, j'étais très content aujourd'hui ! Merci A.A. d'être vraiment partout et dans ma vie !
Guy G.
Trois-Rivières, Canada
Merci A.A.
P.S. je ne le dirai jamais assez MERCI
Je m’appelle Yann L., je suis alcoolique, abstinent depuis le 27 octobre 2001, et membre des AA depuis le 27 novembre 2001.
Je vais essayer de vous raconter comment j’ai découvert la réunion audio du groupe « vivre sans alcool », et pourquoi j’y suis désormais attaché. Je suis un AA de base, j’ai fait quelques services électifs, je suis actuellement RSG de mon groupe d’attache, que j’ai ouvert en mars 2007 avec quelques amis. Je participe à des permanences hospitalières et des IP. J’ai beaucoup d’amis AA dans ma vie, et cela m’est nécessaire.
J’ai mis en place un blog il y 2 ans pour partager les trouvailles que je faisais sur
internet quant au monde AA. Il faut savoir qu’en France, la culture AA est embryonnaire. Bien des choses qui peuvent sembler normales sur le
nouveau continent nous sont étrangères. Internet est un média extraordinaire, car il nous donne accès à une somme énorme d’expériences, de témoignages, qu’il nous faut traduire, pour le rendre
accessible aux aamis francophones.
Un jour, je suis tombé, au hasard d’un « surf », sur la page du groupe internet francophone. En quelques clics, j’ai installé paltalk et me suis connecté. Il faut savoir que je déteste MSN, que je ne participe plus à aucun forum ni « tchat ». Cependant mon intérêt était éveillé, et ce que j’avais lu sur la page internet m’avait plu. De plus, j’ai appris en AA à ne pas critiquer ou émettre d’opinion sur ce que je ne connais pas. J’ai donc essayé. Je crois que la 1ère personne avec qui j’ai conversé est Philippe de Bruxelles, mais ce peut être André … Et d’emblée, j’ai été conquis. Je suis tombé sur ces gens et c’était comme si je les avais toujours connu.
Conquis est peut-être un mot un peu faible, je devrais dire émerveillé. En effet, chaque
dimanche soir se reproduit ce miracle qu’est cette réunion pour moi : partager avec des amis de plusieurs continents, pays, nationalités, depuis mon salon, en ressentant cette étrange
fraternité que je trouve toujours dans les réunions AA … Tout à coup, les distances sont abolies, le temps n’existe plus, il n’y a plus d’heures qui tiennent, la réunion se passe dans cet
espace particulier et renforce d’une manière extraordinaire mon sentiment d’appartenance à ce mouvement merveilleux. Je me rappelle du jour où j’ai éprouvé pour la 1ère fois ce
sentiment : un jour gris d’automne, j’étais assis devant mon groupe d’accueil avec 2 heures d’avance, démoralisé, remâchant des idées sombres, quand soudain m’est venue en tête la pensée
que, quelque part dans le monde, en ce moment, un groupe d’amis se tenait la main en disant la Prière de la Sérénité … et je ne sais pourquoi, moi qui était si renfermé dans ma colère envers
moi-même et ma peur des autres, cette pensée m’a fait voir le soleil derrière les nuages, et j’étais heureux.
La réunion audio internet renouvelle pour moi chaque dimanche cette expérience. Vous ne pouvez savoir à quel point cela est important pour moi. Je n’ai pas découvert l’abstinence en AA, mais un programme pour le demeurer, et surtout pour faire de moi un être humain. Je n’ai pas le choix, si je ne consens pas cet effort quotidien, je redeviendrai la bête que j’étais devenue dans l’alcool. Et cette réunion m’y aide beaucoup. Je suis alcoolique, c’est vrai, mais également un grand rêveur, et le groupe audio me donne l’occasion de vivre ce que je n’aurais jamais pu imaginer dans mon alcool, le partage fraternel avec d’autres êtres humains dans un scénario de science-fiction !
Tout ceci serait anecdotique et assez égoïste s’il ne s’y ajoutait une indéniable dimension utilitaire. En effet il y a un an, un de mes meilleurs amis en AA, Jean Luc a fait une dépression qui l’a amené à se replier sur lui-même et à ne plus fréquenter de réunions physiques. Jean Luc avait à l’époque 16 ans d’abstinence. Il a participé à quelques réunions paltalk, et je peux dire qu’elles furent pour lui un rayon de soleil dans sa souffrance. Jean Luc était handicapé (polio), assez isolé en campagne, et il était très reconnaissant aux amis ayant mis en place cette réunion. Il a pu retrouver le chemin de son groupe d’attache, et lui dire adieu avant sa mort.
C’est dans une réu paltalk que j’ai entendu Jean Luc partager pour la dernière fois. J’ai vu débarquer des nouveaux , revenir des « re-nouveaux », j’ai entendu pleurer des amis dans la souffrance et j’ai aussi pleuré, j’ai rigolé en entendant des anecdotes savoureuses, j’ai mis au chapeau, et j’ai bu des hectolitres de café virtuel … tout ça avec des amis à des milliers de kilomètres . L’été dernier, je suis allé à Bruxelles. J’y ai rencontre quelques aamis que je connaissais déjà, mas là, je les ai vu physiquement. Je sais qu’un jour je peux aller au Québec, j’y ai déjà des amis, comme en Suisse ..
Pour toutes ces raisons, j’ai un immense sentiment de gratitude comme de reconnaissance pour le mouvement AA, les membres qui le composent et la Puissance Supérieure qui veille sur lui. Ce sentiment, c’est à moi de l’entretenir, c’est à moi de considérer chacun de mes pas en AA comme un moment merveilleux, c’est à moi d’apprendre à trouver dans le quotidien le germe de beauté qui s’y trouve forcément et c’est moi que je dois convaincre, quand je succombe à mes « vieilles habitudes », que chacune des aubes qu’il m’a été donné de vivre depuis que j’ai rejoint les rangs des AA a été, à chaque fois, la promesse d’un nouveau départ, et non plus l’annonce d’une fin imminente comme dans mon alcoolisme actif.
Oui, comme le disait Bill, la gratitude est le plus beau sentiment que je puisse éprouver,
et si je l’oublie, je suis perdu.
Alors merci à vous tous, amies et amis du monde entier, de m’avoir permis de réintégrer la communauté des êtres humains, de m’avoir écouté, même quand je n’avais rien à dire, d’avoir comblé mes absences par votre présence, et de m’avoir permis, un jour à la fois, de transformer le fumier de mon passé en terreau fertile.
Yann L.
France
Bonjour mes AAmi(e)s,
Mon prénom est André et je suis alcoolique.
Au fait, je suis toujours autant impliqué au niveau des vraies réunions, je prépare le café dans mon groupe d’attache et je suis aussi impliqué dans ma région comme représentant de district régional (R.D.R). Donc, le virtuel est pour moi un excellent COMPLÉMENT aux réunions en salles, MAIS rien ne vaut la poignée de main ferme et les sourires expressifs que je vois en salle.
À défaut de pouvoir y assister en personne, maintenant, j’ai un plan B… un réunion A.A. sur internet. J’y retrouve des ami(e)s A.A. francophones venant de partout dans le monde; Belgique, Canada, France, Bulgarie, Finlande, Maroc, Brésil, Mozambique, Australie, USA, Thaïlande, Arabie Saoudite, Émirats Arabes Unis, Indes, Mali, Suisse, Hollande, Vietnam,... des alcooliques qui ne cherchent qu’une chose… partager entre eux leur expérience, leur force et leur espoir dans le but de résoudre leur problème commun et d'aider d'autres alcooliques à se rétablir.
Longue vie aux Alcooliques Anonymes et merci d’exister !
André
Alcoolique en rétablissement,
Québec, Canada.
Membre du groupe francophone Internet Vivre Sans Alcool
enregistrement #677-502 au BSG de New York